Le magnifique écrit de Joelle (ma JOJO) résume parfaitement ce que moi aussi j’ai pu vivre pendant ce séjour.
Permettez moi de rajouter quelques mots et anecdotes pour clôturer ce merveilleux voyage au Vietnam.
D’abord, la joie immense que j’ai ressentie lorsque j’ai su que ma place était retenue au sein de l’équipe. Puis le stress de la préparation du voyage, les contraintes familiales à gérer, les jours d’absences à combler au sein de mon hôpital. Et puis tout s’est envolé au moment où nous sommes montées dans l’avion direction Doha puis Ho chi Minh. L'aventure commençait.
En premier lieu, j’aimerais avoir une pensée toute particulière pour une personne adorable, attachante, que je n’oublierais pas et qui se prénomme Oanh Van Hoang Pham. Un petit bout de femme avec un caractère bien trempé et une organisatrice hors pair.
Puis me vient les souvenirs culinaires, les fruits magnifiques et délicieux et la fameuse bière vietnamienne qui se boit “OH SACRILEGE” avec un énorme glaçon : 1ere bière je me dis “ils sont fous ces vietnamiens !!!!” et puis après tu comprends pourquoi : LA CHALEUR !!!! Finalement je m’y suis faite.
Mon voyage au Vietnam, c’est aussi la rencontre avec des gens d’une gentillesse, d’une bienveillance et d’un accueil hors du commun. Un cœur énorme et toujours le sourire aux lèvres.
Vient ensuite le versant professionnel. Nous avons rencontré des étudiants de tous niveaux (infirmiers, sage-femme, internes) et des médecins qui ont à cœur d’apprendre et/ou de perfectionner et d’approfondir leurs connaissances dans le respect du dialogue et de l’écoute. Pas toujours facile quand on ne parle pas la même langue mais on y est arrivé (merci HOA).
Un souvenir qui pour moi a marqué mon séjour et nous montre l’importance du rôle propre de la puéricultrice au sein d’un service de soins intensifs néonatal.
Je me permets de reprendre l’écrit de ma JOJO qui a merveilleusement bien dépeint la situation (vous pouvez visiter notre page Instagram) :
« Ce bebe n’a pas encore de prénom, pas de bracelet d’identification, parfois on peut voir une écriture sur le tibia le rattachant à l’identité de sa mère ! Une affiche d’identification est collée sur la table : numéro et date d’admission, noms, prénom, date de naissance, poids. Il est en sevrage VNI depuis quelques jours, l’inconfort est lisible sur son visage. Nous proposons d’essayer de le calmer par le regroupement, puis le repositionnement d’abord. Ne suffisant pas et cherchant à téter, nous lui avons proposé une compresse de sucre dilué et une pieuvre dans sa main… Petit à petit bebe se calme, tète vigoureusement sa compresse (il est peut-être prêt à gouter le lait) et le plus important, nous arrivons à avoir un échange visuel avec lui et pouvons lui parler aussi pour le rassurer. Les médecins se sont empressés de filmer tellement ils étaient surpris ! Les infirmières étaient trop occupées pour pouvoir observer. Dommage mais compréhensible. Elles sont une puéricultrice pour 10 enfants. Chez nous en France, c’est une puéricultrice pour 3 bébés… »
Enfin je ne peux pas conclure mes souvenirs sans évoquer “la fine équipe” qui a été avec moi tout au long du séjour : Hoa, Françoise, Bettina, Thierry et bien sûr mon binôme de cœur ma Jojo !!
Chacun par sa personnalité, sa différence et son vécu personnel, est venu enrichir ma vie : « La différence de chacun est une force »
Une pensée toute particulière à Hoa qui est un puit de connaissance, un musicien et chanteur exceptionnel et un conteur d’histoire extraordinaire.
Il est très difficile de résumer en quelques lignes cette expérience unique. Tous ces souvenirs et ces rencontres humaines sont gravés dans mon cœur.
Et pour cela je remercie l’association “Les Lampions” et le peuple vietnamien.
Vanessa
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